C’est dans un somptueux bouquet de lumières et de flashes que le sentier qui relie l’Orb à la cathédrale, via le pont Vieux, a été inauguré le 1er juillet. Il conquiert depuis lors les curieux, les esthètes… et même les grincheux ! !

Plus de 1 500 personnes ont assisté à l’événement. Inaugurant aussi, au passage, le tout nouveau parking du Pont-Vieux. En attendant que bougies, projecteurs, images animées entrent en action – à l’issue d’un décompte pas du tout fatidique -, tout le monde a patienté au milieu des stands de vignerons, brasseurs, food-trucks, dans l’amphithéâtre de l’Orb. L’atmosphère ? Franchement joyeuse. Mais foin de discours, regardez plutôt :

Donc, le sentier serpente désormais via un pont construit il y a environ 900 ans au-dessus du fleuve Orb (aux célèbres et destructrices « colères »), une passerelle à flanc de remparts, des escaliers et des ascenseurs, jusqu’au parvis de l’austère cathédrale Saint-Nazaire et Saint-Celse. Le résultat d’un an et demi de chantier !

Il est ouvert à tous : marcheurs, cyclistes, poussettes, personnes à mobilité réduite, grâce aux ascenseurs. Le sentier « Orb-cathédrale » s’inscrit enfin dans le grand projet « acropole de Béziers », dont il constitue une première étape. La deuxième et la troisième sont déjà « sur les rails » avec la création d’un hôtel-restaurant haut de gamme dans l’ancienne prison, ainsi que l’installation du futur « Grand Musée de Béziers » dans l’ancien palais épiscopal.

Le sentier « Orb-cathédrale » en chiffres :

  • 650 m de long
  • 42 m de dénivelé entre l’Orb et le parvis de la cathédrale
  • 2 passerelles (longueur totale : 210 m)
  • 3 ascenseurs
  • 218 marches à monter entre l’Orb et la cathédrale
  • 348 places de stationnement au Parking du Pont-Vieux
  • 18 mois de travaux
  • Accessible 24h/24, 7j/7 (*)
  • Stationnement gratuit (*)
  • (*) Susceptible d’évoluer

Monique

Comme un chat, elle a eu plusieurs vies, ici et là, vécu des histoires et des moments d'histoire. Mais toujours elle a cherché, dans les regards, les sourires, dans les mots comme dans les livres, archives des pays, territoires, villes qu'elle a parcourus, à saisir "la substantifique moëlle" (chère à Rabelais) des lieux et des hommes. Et qu'est-ce qu'elle aime les raconter, ces histoires, grandes et petites...