Béziers a été fondée par des Grecs au VIIe siècle av. J.-C., il y a maintenant 2700 ans. Au fil des siècles le territoire Biterrois s’est enrichi d’histoire et de traditions.

Les racines de Béziers Méditerranée

Occitanie, terre d’Histoire

Terre de transit, d’accueil, de conquête, elle est bien sûr marquée par son histoire. Par sa langue aussi: l’occitan, propagé, sublimé par les troubadours, ces poètes du Sud trousseurs de vers, chantres de l’amour courtois. Béziers Méditerranée s’en veut l’héritière farouche, spontanée et vivante : elle puise son énergie à la croisée des chemins de Provence, de Catalogne et du pays toulousain. Saviez-vous que « Le Breviari d’amor » la plus longue œuvre jamais écrite en occitan, entre 1288 et 1322 (35 600 vers) est née sous la plume d’un biterrois ? Matfre Ermengaud, moine franciscain devenu troubadour.

“Notre” canal

Depuis 340 ans tous les biterrois, en souliers à boucles ou chaussés de baskets, emperruqués ou rasés de près, considèrent le Canal du Midi comme “leur”. Ils vont y courir, marcher, papoter assis sur un banc ; seuls ou en famille… comme d’autres vont au parc. Et tout ça parce que Pierre-Paul Riquet, le créateur dudit Canal était biterrois, bien sûr ! Depuis 1681 ce ruban d’eau, qu’ici on appelle avec tendresse et fierté “nostre canal” (notre canal) irrigue, nourrit, transporte : il est l’artère qui va droit au coeur des Biterrois.

Terre d’ovalie: « Aquí, aquí, es Besiers ! » (*)

Les gens “d’aqui” (d’ici) sont des combattants rugueux, d’où peut-être cette inclination pour le rugby, dans l’histoire duquel ils sont entrés en 1961. L’Association Sportive Biterroise est le 3è club le plus titré du rugby tricolore (11 titres de Champion de France, derrière les « 2 Stades »: Toulousain 21 titres, Français 14 titres). 

Le « grand Béziers » des années 70/80 a dû sa réussite à une génération exceptionnelle de joueurs (Richard Astre, Armand Vaquerin, Michel Palmié, René Séguier…) et à son entraîneur, Raoul Barrière, décédé en 2019 : le stade de Béziers porte d’ailleurs son nom, désormais.

L’ASBH évolue aujourd’hui en Pro D2 et possède toujours une école de rugby performante, d’où sont sortis nombre de joueurs internationaux.

(*) “ici, ici, c’est Béziers”

Féria d’août

Ici on joue, on chante, on danse, on déguste, on s’amuse. Mais sous les falbalas d’un joyeux désordre festif se cachent des rites ancestraux, des règles du jeu enracinées, à l’image de la vigne alentour. Ajoutez à cela une proche et bouillonnante parenté avec l’Espagne… et voilà d’où vient l’amour des Biterrois pour la Féria. Dans un chaudron, faites revenir un bon peu de bodegas, de belles tranches de spectacles gratuits et de qualité, saupoudrez de défilés, de cartels dans les arènes, rectifiez l’assaisonnement avec bandas et penas, une touche d’expositions et : olé Béziers !

La mer nourricière

Accueillez le long des quais de l’Orb les petits métiers de la pêche et leurs casiers de poissons frétillants. Initiez-vous à la pêche en mer, ou à la récolte des moules, couteaux, oursins, escargots de mer, tellines, pour sonder et goûter cette Méditerranée toujours vivante ! Arpentez les prés salés et les dunes des Orpellières bref : la mer est aux gens d’ici ce que Perrette est au pot au lait : indissociable !

Observatoire des Tellines aux Orpellières