Étape 1
Étape non localisée sur la carte
Bienvenue sur la Place du 14 juillet, ancien Champs de Mars où se dressait la grande caserne de Béziers et son régiment de cavalerie. Cette place chère au cœur des Biterrois les rattache par le cœur et la mémoire à un événement terrible et à un homme liés à la Seconde Guerre Mondiale. Ici, le 7 juin 1944, le lendemain du débarquement allié de Normandie furent fusillés 17 résistants, qui tentaient de gagner le maquis près de Saint-Chinian, auxquels s’était jointe volontairement l’épouse de l’un deux. La Wehrmacht avait pris soin, fusils braqués, d'obliger les Biterrois à venir assister à ce massacre. Dans un silence d'horreur, de peur et de chagrin, on vit ces 18 héros tomber sous les balles et recevoir "le coup de grâce". Dans ce "Mur des fusillés", une statue : celle de Jean Moulin, héros de la résistance. Beaucoup de villes de France ont baptisé une rue, une place, un lycée de son nom. Si Jean Moulin, incarnation du refus de la barbarie nazie, est ici représenté, c'est parce qu' il est né à Béziers à quelques dizaines de mètres du mur des fusillés. Sur une des colonnes de marbre qui enserrent la statue de Jean Moulin, vous lirez une citation extraite du magnifique discours, écrit et prononcé par André Malraux, alors Ministre de la Culture, lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon, le 19 décembre 1964. A votre avis, pourquoi la médiathèque communautaire, située à votre droite, face à la maison natale de Monsieur Moulin, a-t-elle pris le nom d'André Malraux? N’est-ce pas parce qu’il y a un lien entre Jean Moulin et André Malraux ? Cette statue a été dévoilée le 19 décembre 2004 en présence de Jean-Louis Debré, président de l’Assemblée nationale. Le même jour, une copie de la même statue était érigée à Caluire, dans la banlieue de Lyon, devant la maison où le 21 juin 1943 Moulin fut arrêté par la police allemande.